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Lutte contre la désertification : des partenariats locaux multi-acteurs pour renforcer la résilience et la sécurité alimentaire
Lutte contre la désertification : des partenariats locaux multi-acteurs pour renforcer la résilience et la sécurité alimentaire

Le changement climatique et la désertification des terres au Sahel appellent à des réponses urgentes, adaptées et coordonnées. La région sahélienne determine parmi les zones les plus exposées aux impacts du changement climatique avec une augmentation des températures à un rythme 1,5 fois supérieur à la moyenne mondiale, selon les scénarios du GIEC.

La désertification des terres, qui se traduit par la dégradation des sols arables et cultivables, determine parmi les conséquences. Or, les terres sont des ressources indispensables à la survie au Sahel. En effet, les principaux revenus de plus de deux sahéliens sur trois dépendent de l’agriculture et du pastoralisme.

Sur le lengthy terme, la désertification des terres engendre une baisse des rendements agricoles, un bouleversement des modes de subsistances traditionnels, des crises alimentaires, sociales, des phénomènes de migration et ainsi une montée de l’insécurité et de l’instabilité.   

Ces préoccupations communes sont partagées par l’ensemble des membres Alliance Sahel. Ils agissent pour lutter contre la désertification, notamment à travers le financement de projets au Sahel. 10% des projets en cours labélisés Alliance Sahel (107 projets sur 1000) ont un objectif significatif ou principal pour le marqueur Désertification. 

Par ailleurs, les membres de l’Alliance Sahel soutiennent les efforts menés par les communautés sahéliennes dans le cadre de programmes contribuant aux objectifs de la Grande Muraille Verte.

Copyright: Aude Rossignol / Alliance Sahel

Grâce au reboisement, à l’agroforesterie et aux pratiques de gestion sturdy des terres, les communautés restaurent des terres dégradées tout en garantissant la santé des sols et l’efficacité de l’eau. Cette approche met l’accent sur les connaissances et les ressources locales, permettant aux communautés de renforcer leurs propres écosystèmes et leurs moyens de subsistance. En centrant le processus de renforcement de la résilience sur les acteurs locaux, ces efforts s’alignent étroitement sur les priorités des communautés pour un influence sturdy.

L’Alliance Sahel s’interact avec la société civile et les gouvernements locaux, tant au niveau stratégique que method, et reconnaît le rôle clé de ces acteurs pour relever les défis posés par le changement climatique et la désertification dans la région.

Copyright: Aude Rossignol / Alliance Sahel

La COP 16 offre l’opportunité de partager les expériences et les meilleures pratiques, mais aussi d’encourager des partenariats multi-acteurs pour lutter contre la désertification, améliorer la sécurité alimentaire et augmenter la manufacturing agricole grâce à des pratiques durables, résistantes à la sécheresse et aux inondations.

L’objectif du aspect occasion organisé par l’Alliance Sahel lors de la COP 16 est de faire un état des lieux des réussites concrètes des acteurs sahéliens dont les projets sont soutenus par les initiatives conjointes des membres de l’Alliance. L’événement permettra de mettre en lumière les meilleures pratiques et de fournir une opportunité de dialogue entre les partenaires du développement, les sociétés civiles et les représentants des autorités sahéliennes. Il s’agit de trouver des synergies et d’augmenter la coordination dans la mise en œuvre de projets contribuant à la restauration des terres, y compris dans le cadre de l’initiative de la Grande Muraille Verte.

Les intervenants enrichiront la rencontre de leurs expertises et expériences, sous la modération de Mme Paola Agostini, Lead Natural Resources Management Specialist, World Bank:

  • Mme Kanouté Fatoumata Kone, Directrice Générale des Eaux et Forêts, ministère de l’Environnement, de l’assainissement et du Développement sturdy, Mali
  • M. Paul Djiguemde, Conseiller method, ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissementdu Burkina Faso
  • M. Amadou Diallo, Conseiller method, Ministère de l’Environnement, de l’assainissement et du Développement sturdy, Mali
  • M. Abdou Ibrahim, Directeur Général, Agence nationale de la Grande Muraille Verte du Niger
  • M. Abakar Zougoulou, Directeur method et scientifique, Agence panafricaine de la Grande Muraille Verte
  • Mme Patricia Mbaireogou, représentante de la Caravane Verte des Jeunes de la Grande Muraille Verte
  • M. Adama Doulkom, représentant de la société civile
  • M. Edward Kilawe, Senior Forestry officer, Bureau Régional Afrique de la FAO
  • M. Adamou Issaka, Bureau régional, Programme Alimentaire mondial

Cet événement contribue aux deuxièmes et troisièmes priorités stratégiques de l’Alliance Sahel liées à la résilience et au développement territorial.

Ce aspect occasion constitue une étape importante dans les efforts des membres de l’Alliance du Sahel pour poursuivre le dialogue avec la société civile et les gouvernements locaux afin de trouver des synergies et des options à fort influence, y compris au niveau native.


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Un temps de réflexion et de dialogue pour une approche territoriale au service des populations sahéliennes
Un temps de réflexion et de dialogue pour une approche territoriale au service des populations sahéliennes

Lors de la première Assemblée générale de l’Alliance Sahel en février 2020 à Nouakchott, les membres de l’Alliance Sahel ont reconnu la nécessité d’intensifier leur coordination opérationnelle sur le terrain pour améliorer l’efficacité et l’influence de leurs appuis en faveur des populations. En particulier, il a été recommandé de promouvoir une démarche différenciée sur les zones fragiles selon une approche territoriale intégrée.

L’approche territoriale intégrée (ATI) a été créée, visant à articuler une réponse coordonnée des acteurs, portée par les autorités locales sahéliennes, cohérente avec les besoins des populations et les stratégies locales, régionales et/ou nationales. Son objectif est de créer les situations d’une sortie de crise sturdy au Sahel, et de se bâtir sur les plans de développement locaux.

Malgré des avancées notables, l’opérationnalisation de l’ATI représente un défi de taille. Des réussites ont été enregistrées, notamment en Mauritanie et au Tchad. Mais en raison de l’évolution de la scenario sécuritaire et des dynamiques locales dans plusieurs pays, de nombreuses difficultés ont été rencontrées.

Tenant compte de ce contexte, les membres de l’Alliance Sahel ont souhaité prendre un temps de réflexion avec les acteurs locaux sahéliens. L’atelier a rassemblé près de 50 contributors issus des establishments membres de l’Alliance Sahel, des collectivités territoriales et des associations nationales de pouvoirs locaux du Sahel, d’establishments de financement des collectivités locales, d’organisations de la société civile, d’ONG et de suppose tank.

En introduction, Abdoulaye Maiga, Président de l’Association des Régions du Mali et Président du Conseil Régional de Mopti, a salué la tenue de cette rencontre :

Après plusieurs années de mise en œuvre de l’ATI, une pause est nécessaire pour analyser les réalisations, les manquements et l’influence de ce qui n’était pas attendu, comme les effets du changement climatique et l’insécurité. Au terme de cet atelier, nous attendons des orientations claires et précises pour chaque pays afin de permettre aux populations de mieux respirer dans un contexte extrêmement compliqué. »

Abdoulaye Maiga, Président de l’Association des Régions du Mali et Président du Conseil Régional de Mopti

Lors de son discours d’ouverture, Domenico Papisca, Directeur Sahel au Tony Blair Institute for Global Change (TBI) a rappelé l’objectif de l’ATI : produire des résultats tangibles dans un contexte complexe.

L’ATI est un outil pour soutenir les collectivités territoriales dans leur réponse aux aspirations croissantes des jeunes, aux besoins en providers de base des populations et aux impacts de plus en plus visibles du changement climatique. »

Il a également souligné que :

L’ATI offre un cadre propice à une collaboration renforcée entre la communauté internationale et les collectivités locales pour atteindre cet objectif. En mettant les populations au centre du développement, elle reconnaît que les options les plus durables sont celles construites ensemble avec les acteurs locaux. »

Domenico Papisca, Directeur Sahel au Tony Blair Institute for Global Change (TBI)
Cheikh Ewa, Coordinateur de la Cellule de coordination des projets de développement du Hodh Chargui (Mauritanie)

Le premier jour, les contributors ont examiné les réalisations et les résultats obtenus grâce à l’ATI. Les travaux ont notamment permis de révéler plusieurs leçons utiles pour la suite de la mise en œuvre de l’ATI. Deux gages de réussite ont été particulièrement relevés : la stabilité institutionnelle et l’appropriation politique de l’ATI à plusieurs niveaux.

Dans cette perspective, les acteurs impliqués doivent être clairement informés et sensibilisés aux fondements de l’ATI et à sa pertinence pour les dynamiques de développement native. Par ailleurs, il a été mentionné que des cadres de concertations réguliers permettent une meilleure coordination entre les états et les partenaires. Les contributors se sont également penchés sur l’indispensable query des modalités de financement à courtroom et moyen terme.

S’appuyant sur ce bilan, les contributors se sont ensuite penchés sur les priorités d’amélioration des initiatives et sur leur financement pour répondre aux besoins de chaque pays.

Une session a été dédiée au financement du développement native et à la présentation des mécanismes existants. Plusieurs représentants des establishments de financement des collectivités locales (IFCL) du Sahel ont présenté le travail de leurs constructions. Ces interventions ont alimenté la réflexion sur les contours et modalités d’une initiative conjointe de financement de l’ATI pour répondre aux besoins spécifiques de chaque pays en termes de planification locale et de fourniture de providers de base.

Au terme de l’atelier, des recommandations et des orientations ont été formulées et feront l’objet d’un suivi par un groupe de travail dédié.

Parmi les recommandations, et de manière non exhaustive :

  • La nécessité de travailler à une meilleure connaissance des territoires avec la collecte de données harmonisées et la prise en compte d’imprévus, telles que les calamités climatiques.
  • Le renforcement du dialogue avec les partenaires locaux, notamment by way of un cadre de concertation politique. Les Associations de Pouvoirs Locaux jouent ici un rôle clé.
  • La valorisation de l’expérience optimistic de l’ATI en Mauritanie comme bonne pratique pour l’opérationnalisation de l’approche dans les autres pays de la région.
  • L’significance de la valorisation de réalisations concrètes pour faciliter l’adhésion et l’appropriation de l’ATI.
Blandine Cupidon, Chargée de la coordination des membres de l’Alliance Sahel
Travail des contributors en sous-groupes

Lors des conclusions de l’atelier, Blandine Cupidon, en cost de la coordination des membres de l’Alliance Sahel, a souligné la volonté collective des contributors de renforcer l’engagement avec les autorités nationales, locales et la société civile dans le cadre de l’ATI :

L’ATI n’est pas un idea figé, mais bien un cadre dynamique, à géométrie variable. C’est en collaboration avec les autorités locales et la société civile de chaque territoire, en tenant compte de ses spécificités, de ses fragilités et de ses évolutions, que doit se co-construire et se mettre en œuvre l’ATI. Ce séminaire n’est pas une fin en soi, mais un level de départ pour un dialogue qui doit se poursuivre sur le terrain. »


Multi-sectorielle, l’ATI promeut le développement native et décentralisé, en se basant sur des analyses communes et des procédures de financement et de mise en œuvre flexibles et adaptées.

En collaboration avec les autorités locales, régionales et nationales, 10 zones d’intervention prioritaires ont été identifiées. Les membres Alliance Sahel y concentrent leurs efforts.

L’Approche Territoriale Intégrée se construction autour de 5 objectifs principaux :

  1. Définir des zones d’effort prioritaires en lien avec les autorités de chaque pays;
  2. Réaliser un diagnostic commun des zones prioritaires;
  3. Mener un dialogue rapproché avec les autorités nationales et les collectivités territoriales;
  4. Définir une stratégie opérationnelle adaptée à chaque territoire;
  5. Favoriser la coordination des acteurs locaux, régionaux, nationaux, militaires, sécuritaires, humanitaires et du développement et la cohérence de leurs actions.

En complément, les membres de l’Alliance Sahel se sont positionnés en faveur de cofinancements ou d’devices conjoints, comme la création de la Facilité Sahel en 2021.

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Le Sahel face aux enjeux du changement climatique
Le Sahel face aux enjeux du changement climatique

Le Sahel est l’une des régions du monde les plus vulnérables aux effets du changement climatique. Selon la plupart des scénarios du GIEC, les températures y augmenteront d’au moins 2°C à court docket terme (2021-2040), un rythme 1,5 fois supérieur à la moyenne mondiale. Or cette région fait déjà face à de multiples enjeux. Les membres de l’Alliance Sahel soutiennent de nombreuses initiatives sahéliennes permettant de faire face aux impacts du changement climatique.

Les phénomènes météorologiques extrêmes, comme les sécheresses et les fortes pluies, pourraient se multiplier et s’aggraver dans la région du Sahel. Selon les scientifiques, l’augmentation des émissions de carbone provenant des combustibles fossiles entraîne des saisons des pluies plus longues et plus intenses, pouvant causer des inondations. 

Ces phénomènes climatiques s’associent à d’autres enjeux : croissance démographique qui s’accélère, faible productivité économique, absence de diversification de la manufacturing, conflits et crises politiques, tensions intercommunautaires et montée de l’extrémisme violent. Ces dynamiques sont sources d’appauvrissement des ménages, essentiellement paysans, provoquant des déplacements de inhabitants, l’exode de nombreux jeunes et des luttes pour l’exploitation des terres et des ressources naturelles.

Les répercussions économiques pourraient être significatives pour les pays du Sahel : perte du PIB, baisse des rendements agricoles, diminution de la productivité du travail, dommages aux infrastructures fragilisées par des inondations plus fréquentes.

Les populations pauvres et les plus vulnérables, comme les femmes, les jeunes, les minorités ethniques, les groupes nomades, les personnes déplacées et à mobilité réduite, sont particulièrement exposées aux impacts du changement climatique.

Les énergies renouvelables représentent une opportunité pour répondre à ces défis. Cependant, leur développement nécessite une consideration particulière aux enjeux de upkeep method et l’augmentation prévue de la capacité installée reste inférieure à la croissance de la consommation projetée.

Dans la zone sud du Sahel, la résilience climatique est étroitement liée au maintien du couvert végétal. La compétition croissante pour les terres entre agriculteurs et éleveurs risque d’être intensifiée par les effets du changement climatique et la pression démographique, aggravant les conflits dans une région déjà fragile.

Les communautés sahéliennes développent de nombreuses initiatives pour améliorer leur résilience aux impacts du changement climatique. Les membres de l’Alliance Sahel apportent leur soutien à certaines d’entre elles.

Voici quelques exemples :

Tchad: Relever les défis de la sécurité alimentaire

Niger: L’incontournable maîtrise de l’eau

La combinaison de mesures d’adaptation et d’atténuation contribue à la résilience et à la durabilité des actions menées dans tous les secteurs économiques pour faire face aux effets du changement climatique.

Près de 30 % des projets de l’Alliance Sahel sont alignés avec les marqueurs climat de Rio, couvrant l’atténuation du changement climatique, l’adaptation, la biodiversité et la lutte contre la désertification. Les financements concernent principalement des initiatives d’adaptation, en grande partie dans le secteur de l’agriculture, ainsi que des projets d’atténuation dans le secteur de l’énergie.

Le secteur agricole représente 23 % du portefeuille complete de l’Alliance Sahel, soit plus de 6 milliards d’euros sur un complete de 26,4 milliards. Ces fonds sont en grande partie alloués à des programmes régionaux, principalement au Niger, au Burkina Faso et au Mali. Les interventions de l’Alliance Sahel pour l’adaptation au changement climatique s’élèvent à 755 tens of millions d’euros, dont la majorité a été affectée à des interventions régionales et actions au Burkina Faso et au Niger.


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West Africa commerce will take successful as Mali, Niger and Burkina Faso go away Ecowas
West Africa commerce will take successful as Mali, Niger and Burkina Faso go away Ecowas

Supporter of the Alliance Of Sahel States (ASS) wave flags of Burkina Faso and Niger throughout a rally to have a good time Mali, Burkina Faso and Niger leaving the Economic Community of West African States (ECOWAS) in Bamako (Photo by OUSMANE MAKAVELI / AFP) (Photo by OUSMANE MAKAVELI/AFP by way of Getty Images)

 

 

By Olivier Walther, University of Florida

 

The membership of the Economic Community of West African States (Ecowas) has been whittled down from 15 to 12 following the unilateral withdrawal of Niger, Mali and Burkina Faso in February.

Founded in 1975, Ecowas is one in all eight regional financial communities recognised by the African Union to foster regional integration on the continent. Its foremost goal is to create a single, massive buying and selling bloc via financial cooperation.

Since 1975, Ecowas and its sister organisation the West African Economic and Monetary Union (recognized by its French acronym, Uemoa) have carried out quite a few insurance policies aimed toward enhancing how west African nations commerce with one another and the way they’re linked to the world.

Yet, progress in direction of regional integration has been slow. Intra-regional commerce stays effectively under the degrees of different areas and the west African economies nonetheless rely so much on casual actions. The restricted outcomes achieved in regional integration imply that there’s a mismatch between regionalism appropriately on paper and as it’s skilled every day. Despite the numerous agreements signed between west African nations to foster integration, west Africa is among the world’s costliest regions in which to do business.

Political elites bear an ideal a part of the blame for this. In a political system that depends on interpersonal relations, regional integration goes towards the informal arrangements that politicians have established with rich merchants. These networks have inspired the event of casual commerce between west African nations and prevented the implementation of trade facilitation initiatives. Much of the commerce between Benin, Niger and Nigeria, for instance, depends on informal networks that join merchants in border areas to state elites within the capital cities.

Why three landlocked nations, among the many poorest on this planet, would go away an organisation established to foster free motion of individuals, items and capital throughout the area is a puzzling query, contemplating the potential penalties.

While the choice seems to have been made for political causes, the financial penalties will probably be far-reaching. In the previous, border closures between Sahelian and coastal nations have had devastating penalties on the regional economy. They have additionally affected the livelihoods of thousands and thousands of farmers, herders and metropolis dwellers who rely on regional commerce maybe greater than anyplace on this planet.

It was exactly to foster these complementary relationships between the Sahel and the Gulf of Guinea that Ecowas was established in Abuja almost 50 years in the past.

The integration conundrum

The Sahel is a big semi-arid area that stretches from Senegal within the west to Chad within the east. Subject to fixed climatic uncertainties, it consists of among the poorest and least developed countries on this planet.

Sahelian nations akin to Burkina Faso, Mali and Niger rely extra on regional commerce than coastal nations, akin to Côte d’Ivoire, Ghana or Nigeria. This is as a result of they’re far much less urbanised and industrialised than their neighbours. They have a tendency to provide equivalent agricultural commodities, which they usually commerce with different nations situated on the Gulf of Guinea.

Livestock commerce between the Sahel and the Gulf of Guinea can also be extremely depending on free motion between west African nations. Close to 2 thirds of the livestock movements recorded in west Africa cross a world border. This is often from the Sahel to large southern markets akin to Abidjan in Côte d’Ivoire.

A purely Sahelian bloc, just like the not too long ago created Alliance des États du Sahel (AES), would by no means be capable to change Ecowas. This is solely due to the regional nature of human and financial flows in west Africa. The new bloc was established in 2023 by the army juntas that took energy in Burkina Faso, Mali and Niger, in response to the sanctions imposed by Ecowas.

Because Sahelian nations have hardly any industries, they import a lot of what they eat from the west African and international market, notably from China. Much of the cement, petroleum merchandise, automobiles, textiles, wheat, rice and plastics offered on the markets of Niamey, Ouagadougou and Bamako had been produced elsewhere. They rely on the ports of the Gulf of Guinea to import them.

Coastal nations are removed from being self-sufficient too. They import massive portions of onions from the Sahel, for instance. They additionally profit enormously from import-export commerce with the landlocked nations of the Sahel.

Some of them have reworked into “entrepot economies”. These are buying and selling ports the place items from the world markets will be imported and saved earlier than being re-exported with no customs duties imposed. Benin, for instance, is specialised in importing items that may finally be re-exported illegally to neighbouring nations the place they’re banned or topic to heavy taxes, akin to Nigeria and Niger.

The penalties

Withdrawing from Ecowas is prone to have main penalties on the regional economic system as an entire. Because of their landlocked state of affairs, nevertheless, Sahelian nations will probably be extra affected than the remainder of the area by the reintroduction of tariff boundaries. Without free entry to the ports of Cotonou, Lomé, Abidjan or Tema, Sahelian imports will probably be far dearer.

Informal commerce is already the dominant type of financial change within the area. This will in all probability expertise an unprecedented growth, notably alongside the borders between Niger and Nigeria.

In addition, leaving Ecowas and its free motion protocol may have catastrophic penalties for thousands and thousands of Sahelians who dwell in – or want to migrate to – coastal cities. Migration is usually intra-regional in west Africa. Sahelians mostly tend to migrate to the Gulf of Guinea. Migrants from coastal nations go to Europe via the Sahara and, more and more, to the US.

Sahelian merchants have additionally developed extensive trade networks throughout west Africa. They benefit from the liberalisation of commerce that has characterised the area for the reason that Nineteen Eighties.

From Abidjan to Lagos, commerce networks that depend on well-established diasporas could be notably affected by commerce restrictions and immigration insurance policies.

Political motivations

The resolution to go away Ecowas has little to do with financial concerns. It is primarily motivated by the truth that the bloc’s strategy to region-building shouldn’t be confined to financial integration. Ecowas can also be well-known for its robust involvement in peacekeeping and safety operations to finish battle within the area.

The bloc’s protocol on democracy and good governance, adopted in 2001, prescribes a zero tolerance coverage “for power obtained or maintained by unconstitutional means”. Furthermore, its 1999 protocol authorises exterior interventions with out state consent underneath sure situations, together with “the overthrow or attempted overthrow of a democratically elected government”.

This, somewhat than commerce liberalisation, is the primary motive why the putschists in Burkina Faso, Mali and Niger have determined to go away Ecowas.

An earlier version of this text was first revealed on the University of Florida weblog.The Conversation

Olivier Walther, Assistant Professor in Geography, University of Florida

This article is republished from The Conversation underneath a Creative Commons license. Read the original article.

Source

Burkina Faso, Mali and Niger have a brand new defence alliance: an knowledgeable view of its possibilities of success
Burkina Faso, Mali and Niger have a brand new defence alliance: an knowledgeable view of its possibilities of success

Soldiers in a Niger army unit stand in formation while a dignitary visits their outpost during Operation Desert Shield. The men are armed with M-14 rifles.

The settlement was signed towards the backdrop of an ongoing political disaster in Niger following a coup on 26 July 2023.

The put up Burkina Faso, Mali and Niger have a new defence alliance: an expert view of its chances of success appeared first on Premium Times Nigeria.

Source

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